L’offre de mobilité de la MRC du Haut-Saint-Laurent

Publié le 30 janvier 2024
Quebec

La MRC (Municipalité régionale de Comté) du Haut-Saint-Laurent, située au Québec, bénéficie de notre SAEIV Geolite pour l’amélioration continue des services de transport.

Client historique, la MRC du Haut-Saint-Laurent est notre premier client canadien mais aussi le premier client canadien 100% Hubup de la conception à l’information voyageur.

Cet été, leur offre de mobilité a évolué et nous les avons aidé dans leur projet d’expansion en offrant une expérience optimale pour les conducteurs et pour les clients voyageurs.

Nous en avons profité pour échanger avec Michelle Beauchesne, Coordinatrice aux transports de la MRC du Haut-Saint-Laurent, au sujet de cette nouvelle offre commerciale.

La MRC du Haut-Saint-Laurent offre un service de lignes régulières, de transport adapté sur demande et de transport collectif sur demande.

Pour information, les municipalités régionales de comté sont des entités administratives assurant la gestion régionale des municipalités locales. Elles disposent de la compétence mobilité sur leur territoire.

MRC du Haut-Saint-Laurent - transport

LE RETOUR D’EXPÉRIENCE DE MICHELLE, COORDINATRICE AUX TRANSPORTS

L’offre de mobilité au sein de la MRC du Haut-Saint-Laurent a évolué il y a quelques mois. Peux-tu m’en dire davantage ?

Nous avons la ligne jaune qui permet de se rendre à Sainte-Martine et les lignes bleue et verte qui permettent de se rendre à Salaberry-de-Valleyfield.

Globalement, on a gardé la structure essentielle de la ligne jaune et de la ligne bleue parce que ce sont des créneaux qui étaient là depuis plus de deux ans.

Mais on a modifié la jaune, c’est-à-dire qu’au lieu de se rendre jusqu’à Mercier, on se rend jusqu’à Sainte-Martine. Donc, nous avons réduit d’environ dix kilomètres et réinvesti cette distance à Hinchinbrooke, à l’autre bout de la ligne, ce qui élargit la desserte des citoyens de la MRC.

On voulait que le service serve à nos payeurs de taxes principalement, mais on a gardé la correspondance avec Montréal. De fait, ça ne pénalise personne ; ceux qui l’utilisaient pour aller vers Montréal, ils peuvent le faire pareil. Puis, on dessert dans le fond une municipalité de plus avec la jaune.

La bleue est essentiellement la même, on a rajouté un aller-retour par jour au lieu d’en avoir cinq, on en a six. Ça fait que ça dessert plus de gens en frais de fréquence.

Ensuite, la ligne verte avait pour but de desservir deux autres municipalités supplémentaires, Saint-Anicet et Franklin, qui n’étaient pas du tout desservies par les autobus. Malgré leur population importante, il y avait une forte demande pour ce service, et elle a suscité beaucoup d’enthousiasme. C’était une grande satisfaction de travailler intensément sur ce projet que nous préparions depuis des mois.

Et le résultat est au rendez-vous ?

On a eu une belle réponse de la clientèle, surtout pour la nouvelle ligne, et on est bien heureux de ça. C’est toujours un défi quand tu démarres avec un nouveau circuit, pour voir si l’achalandage va être au rendez-vous. Néanmoins, on était confiants car il y avait un besoin dans ce secteur, donc c’est encourageant.

As-tu une estimation du nombre de personnes qui vont bénéficier de cette nouvelle ligne ?

Présentement, pour le premier mois, je te dirais qu’on va aller chercher à peu près un 500 transports, ce qui est bien. Avec les autres lignes, en moyenne, on va chercher entre 800 et 1000 transports par mois à peu près.

En fait, on a commencé le premier mois à 500, c’est vraiment encourageant. Au départ, c’est plus élevé que les autres lignes, mais notre objectif est d’atteindre au moins 1000 utilisateurs, voire davantage. Cela s’explique par le fait que la ligne dessert Sainte-Barbe avec Saint-Anicet, ainsi qu’Ormstown avec Franklin.

La ligne verte va chercher quatre municipalités et on fait le hors territoire avec Valleyfield. On va moins loin dans Valleyfield mais on transmet dans le fond à la STSV qui est la Société de transport de Salaberry-de-Valleyfield.

Et avec la nouvelle offre, c’est la MRC du Haut-Saint-Laurent qui gère tout le périmètre ou tu collabores avec d’autres MRC ?

On collabore un peu avec Valleyfield pour le hors territoire, et Sainte-Martine est en train de revoir son offre également. De fait, il est essentiel de surveiller cela pour maintenir la correspondance avec Montréal via le service Exo.

Comment se passe la mise en place d’une nouvelle offre chez vous, que ce soit au niveau de la municipalité, de l’exploitant et des conducteurs ?

Le principal défi, c’est toujours le même, c’est de trouver suffisamment de main d’œuvre. Là, présentement, on est chanceux, on a tous nos chauffeurs, on est capable de desservir toutes nos lignes. Je te dirais que c’est un petit peu ça qui est toujours le nerf de la guerre.

On a recruté un nouveau évidemment parce qu’on a mis en place une nouvelle ligne. On n’était pas capable d’y arriver avec les effectifs qu’on avait au préalable. Donc là, c’est une nouvelle ligne plus nouveau chauffeur, ça fait beaucoup de changements à gérer en même temps. Il y a eu des petits ratés les premiers jours, mais ça c’est de l’ajustement. On a fait appel à la patience et à la compréhension des gens.

Je pense que l’engouement d’avoir un nouveau service est plus fort que les petits ratés du début. On s’adapte, mais sérieusement, depuis la première semaine, on voit une belle progression.

Les nouveaux ont-ils pu prendre en main l’outil facilement ?

Oui, avec l’outil Hubup, c’est sûr que le nouveau est quand même jeune et plutôt techno-friendly. C’est plus compliqué pour les plus anciens et les retraités. On a souvent des retraités qui travaillent pour nous, qui vont avoir des petits problèmes, mais il suffit de quelques ajustements à faire avec votre équipe, sur des indications de guidage ou des choses comme ça. Ce sont les chauffeurs qui les voient mais Antoine les a réglé au fur et à mesure et mes anciens chauffeurs sont assez habitués et connaissent le secteur, ils peuvent compenser.

Et vous avez d’autres projets d’évolution ?

J’aimerais qu’on se développe mais tout dépend du financement avec le ministère des transports, parce qu’il faut justifier l’offre. Il faut qu’on ait des gens qui l’utilisent de façon significative tout de même.

J’ai déjà identifié des secteurs que j’aimerais desservir avec une demande et il faut que les maires soient aussi volontaires, probablement 2024.

Là, on va se donner le temps de stabiliser la ligne verte puis de monter l’achalandage. Mais si je réussis à bien justifier mes trois lignes, je pourrais peut-être éventuellement demander un quatrième financement.

On croise les doigts ! Merci pour ton retour et à bientôt !

Ça fait plaisir, à bientôt !
Québec - MRC du Haut-Saint-Laurent
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Québec - MRC du Haut-Saint-Laurent transport

Merci à Michelle et aux équipes de la MRC du Haut-Saint-Laurent pour leur confiance ! Nous leur souhaitons bonne route.